Cruralgie : les pires mouvements à éviter pour ne pas aggraver la douleur
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La cruralgie ou encore névralgie du nerf crural, est une affection assez fréquente auprès du grand public. Elle entraîne des malaises, des douleurs se localisant au niveau des deux branches du nerf crural. Cette sensation est issue de la compression du nerf crural par les disques intervertébraux. Pour les patients souffrant d’une cruralgie, il existe 5 principaux mouvements et activités physiques qu’il est préférable d’éviter :
Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il y a savoir pour prévenir ou bien soulager une cruralgie.
Plusieurs personnes souffrant d’une cruralgie pensent qu’ils sont atteints d’une sciatique. Il est vrai que les symptômes sont identiques, mais il existe quelques différences notables. En effet, dans le cas d’une cruralgie, c’est le nerf crural et non le nerf sciatique qui est comprimé. Ainsi, les personnes atteintes de cette affection ressentent une vive douleur au niveau de l’avant-cuisse. Pour un patient souffrant d’une sciatique, la douleur est plutôt ressentie à l’arrière cuisse. Les manifestations les plus typiques comprennent :
Les patients sérieusement atteints peuvent être dans l’incapacité totale de bouger le pied.
Quels sont les mouvements à risque et les conséquences quand on a une cruralgie ?
Il existe plusieurs exercices capables d’aggraver la cruralgie. Les différents mouvements répétés au niveau du col lombaire contribuent à mettre une pression supplémentaire sur le nerf. Les exercices nécessitant les muscles de la jambe et la région lombaire sont à éviter. En effet, ils provoquent une tension continue et une compression excessive du nerf. Cet état de choses peut occasionner une courbure avancée de la colonne lombaire et aggraver la douleur ressentie.
Cette affection que représente la cruralgie peut être exacerbée par certains mouvements spécifiques. Voici quelques un :
La flexion excessive de la hanche entraîne une pression sur le nerf crural. Cette douleur est d’autant plus ressentie si elle est effectuée sans échauffement ou avec une mauvaise posture. Vous devez éviter les activités qui nécessitent de se pencher fréquemment ou de rester longtemps en position assise.
Soulever des objets lourds, en particulier sans utiliser la technique appropriée, causer une tension sur le bas du dos. Cet état de choses contribue à aggraver la cruralgie. Pensez à toujours plier les genoux et de garder le dos droit lors de la levée de poids. Cette astuce physique permet de moins solliciter le nerf crural.
Les torsions du bas du dos peuvent aisément mettre en tension les muscles lombaires et le nerf crural. Les activités comme le golf, le tennis ou tout autre sport qui implique une rotation du tronc doivent être pratiquées avec prudence.
Les exercices à haute intensité ou les sports qui impliquent des sauts, des courses rapides ou des mouvements brusques, irritent le nerf crural. Pour cela, modérez l’intensité des activités physiques et privilégier les exercices à faible impact comme la natation ou le vélo.
Malgré tout le mal issu de la cruralgie, il existe quelques positions permettant de dormir aisément. Voici quelques positions pour dormir afin de soulager votre affection tout veillant à la qualité de votre sommeil :
Connue sous le nom de position de l’oreiller, cette posture est souvent recommandée par les thérapeutes. En effet, elle permet d’alléger la pression sur les vertèbres et de diminuer l’inflammation. Placez un oreiller sous les genoux pour les maintenir légèrement fléchis et surélevés, ce qui permet de détendre la colonne vertébrale.
Bien que le sommeil sur le ventre ne soit pas universellement conseillé, il peut être bénéfique pour certains, surtout s’il apporte un soulagement. En cas de douleur, essayez de soulever légèrement la jambe affectée. Faites-la fléchir et en plaçant un oreiller dessous, sans que celui-ci ne soit trop volumineux pour éviter d’aggraver la douleur.
Adopter la position fœtale aide à étirer et soulager la colonne vertébrale. Si vous souffrez d’une hernie discale, cette posture peut réduire la pression exercée sur le nerf fémoral. Ramenez vos genoux vers votre poitrine et relaxez-vous. Insérer un coussin entre les jambes afin d’offrir un soulagement immédiat et prévenir la torsion lombaire. Cette astuce réduit ainsi la pression sur le nerf.
Cette posture imite la position d’un coureur, mais en étant allongée. Elle permet de relâcher le nerf fémoral enflammé en donnant de l’espace à la cuisse. La jambe affectée doit être élevée en flexion. Tandis que l’autre jambe reste tendue derrière, en extension, favorisant ainsi la détente du nerf.
En général, il existe deux grands types de traitements pour pallier à une cruralgie :
Pour le traitement de la cruralgie, les premières étapes incluent :
La durée habituelle du traitement médical est de 6 à 8 semaines. Un nombre significatif d’échecs et de récidives peut être attribué à un traitement insuffisant.
Dans certains cas, il devient nécessaire de procéder à une ou plusieurs injections de corticoïdes directement dans la zone affectée (infiltrations épidurales). Cela permet de soulager la douleur et réduire l’inflammation. Le traitement antidouleur doit être ajusté en fonction de l’intensité de la douleur, en recourant aux dérivés morphiniques si nécessaire.
Dans certaines situations, une opération chirurgicale peut s’avérer indispensable.
Pour la rééducation, après l’atténuation de la phase aiguë de la douleur, la physiothérapie devient particulièrement bénéfique. Elle prend en compte l’apprentissage des techniques de mouvement dorsales appropriées et des exercices de renforcement musculaire ciblant :
Par ailleurs, la perte de poids chez les individus obèses permet de réduire la pression exercée sur les vertèbres. Lorsque les cruralgies persistent ou réapparaissent fréquemment, elles indiquent souvent une atteinte nerveuse causant des douleurs neuropathiques.
Ces cas nécessitent un traitement spécialisé qui ne repose pas sur les analgésiques standards. Ils se basent plutôt sur l’utilisation de médicaments tels que les antiépileptiques et/ou les antidépresseurs à faibles doses, connus pour leur efficacité.
Il est fortement recommandé de pratiquer une activité physique de manière régulière. Veillez à maintenir une musculature adéquate et à gérer correctement vos mouvements afin de prévenir les récidives d’une cruralgie.
De plus, il est à noter que certaines hernies discales, souvent à l’origine de cruralgies, résultent d’activités professionnelles. Notamment celles impliquant le soulèvement de charges lourdes, l’exposition à des vibrations ou de longues périodes en position assise. Dans ces cas, il convient de consulter le médecin du travail pour discuter d’une prise en charge adaptée à la situation professionnelle.
En conclusion, comprendre et éviter les mouvements qui exacerbent la cruralgie est nécessaire pour gérer la douleur et favoriser la guérison. Des gestes simples comme éviter de se pencher brusquement, de soulever des charges lourdes peuvent faire une grande différence. Toute personne atteinte d’une cruralgie doit rester attentive à la posture et aux mouvements quotidiens. Avec la prévention et la gestion appropriées, vous minimisez l’impact de la cruralgie sur votre vie quotidienne.
La cruralgie ou encore la névralgie crurale est la douleur qui se situe le du nerf crural dans les jambes. Les signes courants sont une douleur intense depuis le bas du dos traversant les fesses et le long de la cuisse. Cette affection s’accompagne d’une faiblesse musculaire, d’une sensation de picotements et d’engourdissement.
Pour traiter efficacement une cruralgie, une approche combinant diverses méthodes thérapeutiques et médicaments est souvent requise. L’administration d’anti-inflammatoires est nécessaire pour atténuer les douleurs diffuses. Tandis que les analgésiques sont fréquemment nécessaires pour des résultats optimaux.
L’utilisation de relaxants musculaires soulage aussi la douleur. Le repos est un aspect fondamental du traitement, avec une période recommandée de deux semaines de repos total pour se remettre d’une cruralgie. Enfin, la chirurgie peut parfois être la seule solution définitive, en particulier pour les hernies discales.
La cruralgie et la sciatique sont deux affections qui provoquent des douleurs dans les jambes. Mais elles diffèrent par leur localisation et leur origine. La cruralgie, aussi appelée névralgie crurale, est causée par une compression du nerf crural. Elle se manifeste par des douleurs sur le devant de la cuisse. La sciatique, quant à elle, est due à une compression du nerf sciatique et entraîne des douleurs qui suivent le trajet de ce nerf. C’est-à-dire la fesse, l’arrière et le côté de la cuisse et cela irradie jusqu’au pied.
Si c’est confirmé que vous avez une cruralgie, vous devez éviter un certain nombre de mouvements. Tous les exercices à impact élevé doivent être évités. Veillez à limiter tout mouvement de flexion excessive des hanches. Les exercices occasionnant une rotation une rotation de la colonne vertébrale peuvent aggraver la situation.
Pour un traitement efficace, n’hésitez pas à consulter un médecin généraliste ou un kinésithérapeute. Ces professionnels de la santé vous prodigueront des conseils personnalisés et adaptés à votre situation.